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19 janvier 2021

11 leviers pour réussir son projet de nouvelle mobilité

On n’arrête plus la nouvelle mobilité ! Depuis plusieurs années déjà, le secteur des nouvelles mobilités est en plein essor. En 2017, le programme public Mobilité 3.0 annonçait que le secteur mobilisait déjà plus de 1000 entreprises en France pour un chiffre

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On n’arrête plus la nouvelle mobilité !

Depuis plusieurs années déjà, le secteur des nouvelles mobilités est en plein essor.

En 2017, le programme public Mobilité 3.0 annonçait que le secteur mobilisait déjà plus de 1000 entreprises en France pour un chiffre d’affaires estimé à 4,5 milliards d’euros.

Associé aux projets intégrés à la ville intelligente (ou smart city), ce secteur fourmille de projets innovants qui gagnent à communiquer entre eux.

La connectivité et plus particulièrement l’IoT sont au cœur de cette nouvelle mobilité intelligente.

On le sait bien, ce type de projet fait intervenir un patchwork parfois complexe de technologies et d’acteurs.Pour tenir ses engagements, il est capital de faire les bons choix techniques et organisationnels, et ce dès les premiers instants !

On vous dit tout à travers ces 11 leviers pour réussir son projet de nouvelle mobilité.

Quelques exemples de projets de nouvelles mobilités

Mais au fait, où commence et où s’arrête la nouvelle mobilité ? Les projets sont tellement variés qu’ils entretiennent parfois un certain flou artistique

Le dénominateur commun à tous les programmes de mobilité intelligente, c’est d’être à la rencontre du transport et du numérique.

Les objectifs des projets sont variés, mais ils visent presque toujours à rendre les déplacements plus efficaces, plus sûrs, plus économes ou plus écologiques – voire tout ça en même temps !

Voici les grandes catégories pour lesquelles on observe le plus de nouveautés et d’évolutions sur ces dernières années :

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1. Bien appréhender l’écosystème – et la demande

La nouvelle mobilité, c’est un écosystème très riche : il fait intervenir des organisations aux intérêts communs mais aussi différents.

On y trouve des acteurs publics et privés du transport, mais aussi du numérique, de l’équipement, de l’énergie, de l’environnement, etc…

En fonction des projets, il faut être prêt à collaborer avec des acteurs aussi divers que les collectivités territoriales (communes, intercommunalités et région), des startups de l’IoT, des PME et des ETI, des régies de transport, des solutions Cloud et numérique, des concepteurs de mobilier urbain, des grands groupes, des entreprises de BTP, l’Etat, etc…

 

La demande croissante des collectivités territoriales

La demande des collectivités territoriales est un levier fort pour développer des projets de nouvelles mobilités.

A l’avenir, il est prévu que les grandes entreprises soient de plus en plus demandeuses de mobilité intelligente (pour la RSE et la qualité de vie au travail des employés), mais c’est encore rare.

En 2021, ce sont d’abord les communes et les intercommunalités qui planifient la ville intelligente.

Les projets de smart city fleurissent un peu partout, comme à Dijon (OnDijon), Nice, Montpellier et sa « Cité Intelligente », Lyon, etc…
Dans le sillage des grandes métropoles, les villes de taille intermédiaire prennent aussi le train en marche.

Avec des projets co-financés par l’Etat (via le PIA), la région ou l’Union européenne, les partenaires privés sont souvent les exécutants de ces projets.

Pour cela, pleins de modalités possibles : partenariats publics-privésSEM (société d’économie mixte), subventions directes… Peu importe la forme, les entreprises sont le moteur de l’innovation en mobilité intelligente.

On leur en confie aussi l’exploitation : c’est notamment le cas à Dijon, où elle passe par un consortium privé (Bouygues, Citelum, Suez, Capgemini).

Les startups, PME et ETI peuvent aussi s’insérer dans la smart city à travers les appels à projet : à Montpellier, le programme Cité Intelligente a financé pas moins de 14 initiatives en 2020.

 

2. Visiter les (nombreux) salons Smart City et aller à la rencontre de sa cible

Pour une entreprise qui porte des projets de mobilité intelligente, comment rencontrer la demande ?

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C’est aussi tout l’intérêt des salons Smart City qui fleurissent un peu partout. Ils offrent de nombreuses opportunités pour rencontrer des collectivités locales et prendre connaissance des appels à projet.

Etre présent sur des salons peut vous permettre de découvrir les nouveautés du secteur mais peut aussi vous permettre à vous, de mettre en avant votre solution et de tester son intérêt pour les différents acteurs.

On y partage aussi les dernières innovations incarnées par des fabricants en sous-traitance, des concepteurs de systèmes embarqués, des startups, etc…

En France, le salon Smart City + Smart Grid est une référence. La 13ème édition se tiendra en octobre 2023 à Paris Expo (porte de Versailles).

Plus ciblé new mobility, on peut citer les Rencontres de la mobilité intelligente, portées par l’ATEC ITS France, ou encore le salon itinérant European Mobility.

A l’international aussi, les salons nouvelles mobilités sont l’occasion de briller pour la French Tech ! Parmi les plus courus, on trouve le fameux Smart City Expo World Congress de Barcelone, le Move London, le Future Mobility Summit (Berlin) ou encore le Movin’On Montréal.

 

 

3. S’insérer dans les solutions smart city existantes

Dans la plupart des cas, la smart city propose un fonctionnement par briques. C’est aussi le cas des projets new mobility, avec une approche multimodale entre les différents réseaux et modes de transport.

Pour réussir un projet de mobilité intelligente, il est donc capital de prendre en compte la complémentarité et s’insérer dans les « briques » smart city existantes.

D’autant que les métropoles adorent centraliser l’innovation et la gestion pour faire s’entrechoquer les idées : c’est le cas à Lyon (et son TubA, un laboratoire de la ville intelligente) ou à Nice, où le poste de contrôle central gère l’ensemble de la mobilité intelligente (mobilités douces, informations trafic, covoiturage…).

Pour construire des mobilités plus efficaces, plus sûres et plus écologiques, il y a tout à gagner à miser sur la collaboration et l’interopérabilité avec les autres briques de la smart city.

 

4. Se servir de l’Open Data

La smart city est au carrefour des innovations : de nombreuses villes développent des solutions en simultané.

Pour accélérer les synergies, le secteur infuse dans l’Open Source. Les éléments mis en commun concernent les données, mais aussi des briques technologiques.

Même si beaucoup reste à faire pour standardiser, l’écosystème Open-Source est un énorme socle pour profiter des avancées réalisées aux quatre coins du globe.

Un projet de new mobility a tout à gagner en intégrant des briques Open-Source (ou « commons ») à sa création de valeur, mais aussi en partageant ses innovations et ses données lorsque c’est possible.

On en est convaincus : mettre à disposition des innovations via les plateformes Open-Source peut, in fine, contribuer à les améliorer.

Les initiatives Open-source peuvent venir du cadre local (comme à Lyon et sa plateforme d’innovation TubA) ou global, à l’image de Fiware, la plateforme Open-source dédiée au développement de la Smart City.

5. Renforcer la sécurité des données grâce au Edge computing

Avec la mobilité intelligente, on est susceptible de générer et de traiter un très grand volume de données des usagers. Dès la conception, il faut donc garder à l’esprit les impératifs de protection des données privées et de respect du RGPD.

A ce sujet, il est possible de réduire le volume de données déplacées dans le Cloud en optant pour des solutions Edge. Elles consistent à décentrer le calcul au plus près de la captation de données, évitant ainsi d’avoir à stocker ces dernières.

projet smart mobility

Par exemple, des applications existent autour de la vidéosurveillance : les caméras des villes et des parkings offrent des solutions très économiques pour le comptage des véhicules.

Problème : les flux vidéo impliquent forcément des données à caractère privé.

Les solutions « Edge computing » permettent de traiter le comptage de façon locale, avec une solution logicielle au plus près de la captation d’images.

Plus besoin d’exporter les flux vidéo avec des données privées dans le Cloud, ce qui réduit les risques et donc les implications au niveau de la RGPD.

Tout comprendre sur les nouvelles normes de cybersécurité

6. Bien gérer les contraintes techniques des projets de nouvelles  mobilités

Vaste sujet… Les contraintes techniques d’un projet de mobilité intelligente s’apparentent souvent à un puzzle technologique.

La standardisation en est à ses débuts, portée par des organismes comme l’OMA ou l’ETSI. Dans l’ensemble, chaque projet doit encore essuyer les plâtres et faire interagir des technologies pas forcément conçues pour ça.

Pour réussir un projet de nouvelle mobilité, l’essentiel est de bien identifier les contraintes techniques dès le début.

In&Motion a tout de suite cherché à apporter une solution innovante avec son airbag intelligent, et cela en prenant compte les différents aspects techniques de son produit en fonction de l’usage qu’allait en avoir son utilisateur.

Tout le travail de recherche et développement réalisé par In&motion a permis d’identifier les technologies à utiliser pour concevoir le airbag.

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Il est indispensable de prendre en compte le contexte technologique dans lequel on s’insère et de se reposer sur les briques existantes, pour interagir avec le projet smart city que l’on rejoint.

L’un des leviers de réussite est l’homogénéité des solutions technologiques, ou à minima leur possible association : pour cela, il est toujours indiqué de faire confiance à un prestataire IoT spécialisé dans les solutions de mobilité intelligentes.

Choisir son prestataire IoT : l'intérêt du one-stop-shop

 

7. Anticiper le timing

Du prototype à l’exploitation, de nombreuses étapes vous attendent…

Il y aurait beaucoup à dire sur le bon déroulé d’un projet de mobilité intelligente. Pour réduire les risques de dépasser les deadlines, l’essentiel est d’optimiser les étapes les plus chronophages (spoiler : il s’agit de la fabrication matérielle délocalisée).

Comme toujours, un projet de nouvelle mobilité implique beaucoup, beaucoup d’études en amont : conception, modélisation, prototypes…

Il faut aussi intégrer au planning le temps de la confection matérielle, délocalisée ou non, toujours beaucoup plus demandeuse en temps que les réalisations logicielles.

Et s’il ne fallait donner qu’UN conseil pour éviter que le timing du projet vous échappe complètement, ce serait de faire communiquer les différentes équipes de façon régulière ! En effet, les longs tunnels entre deux checkpoints sont potentiellement très dangereux pour le respect des délais.

Au contraire, prévoir des sessions régulières d’échange permet de détecter le plus rapidement possible les défauts de conception.

La méthode Agile notamment, avec des itérations courtes, est particulièrement utile pour détecter le plus vite possible si quelque chose ne va pas.

> Découvrir notre vidéo sur les méthodes agiles

 

 

8. Prévoir le monitoring des objectifs après le déploiement

La conception des projets de mobilité intelligente part souvent d’objectifs directement liés aux usagers finaux. Sont-ils chiffrables ?

La mesure de la réussite du projet doit être intégrée dès sa genèse, avec des indicateurs mesurables (ou métriques) : temps de trajet moyen, taux d’utilisation des espaces de stationnement, grammes de Co2 évités, km d’embouteillages évités, etc…

C’est le monitoring des objectifs qui va permettre de confronter la réalité du projet à ce qui était prévu. C’est pour cela que la remontée des infos fait partie intégrante des projets smart city, en particulier dans les transports.

Le monitoring du fonctionnement présente de nombreux avantages : le principal étant d’améliorer le dispositif de mobilité intelligente par des boucles constantes mesures-ajustements.

Cela permet aussi d’informer directement les usagers ou d’envisager la mise à disposition des données en Open Data.

Enfin, ce sont des données que les bailleurs peuvent utiliser à des fins de communication : ça ne fait jamais de mal de sensibiliser aux enjeux de la mobilité intelligente !

 

9. Anticiper l’exploitation et la maintenance technique

Un projet de mobilité intelligente réussi est censé apporter des solutions !

L’exploitation d’un tel projet fait souvent intervenir de nouveaux métiers, que les mairies n’ont pas forcément en interne.

Par exemple, l’infrastructure électronique et informatique peuvent constituer de nouveaux défis auxquels les collectivités territoriales vont devoir répondre. La maintenance n’est pas le seul enjeu : il faut aussi prévoir des patchs et correctifs de bugs pour garantir les firmwares et leur sécurité contre les attaques.

Pour garantir la pérennité du système, l’essentiel est de bien délimiter les rôles : l’exploitation et la maintenance sont-elles gérées par le prestataire ? Ou en interne, par les services de la mairie ? Faut-il créer de nouveaux postes à cet effet ? Rendre le client autonome, c’est capital pour que la réussite du projet smart mobility se prolonge au-delà du jour J !

 

10. Créer un projet économiquement viable

Apporter une solution à une problématique clairement identifiable est une chose. Créer un projet économiquement viable en est une autre.

En tant que porteur de projet, s’assurer de la viabilité de votre concept est une étape clé pour vous sécuriser. Rappelons-le, votre produit est destiné à une mise sur le marché.

Vous devez donc en amont, travailler sur l’ensemble de ses aspects, caractéristiques et fonctionnalités, pour vous assurer de répondre correctement aux besoins de l’utilisateur.

Autrement, vous risquez d’engager des investissements à rallonge dans les étapes de conception et de développement pour au final avoir un produit qui ne répond pas aux attentes et aux usages du marché.

Nous sommes confrontés au quotidien à une certaine quantité de frictions. Nous n’apportons pas pour autant une solution à chacune. Si on se lance dans le développement d’une solution, on doit d’abord cadrer le projet sur tous ces points :

 

Réussir sa phase d'avant-projet en 4 grandes étapes

 

11. L’importance de l’aspect environnemental

Pour terminer, voici un point crucial, que les projets de nouvelles mobilités soient portés par des entreprises privées ou les pouvoirs publics. L’exploitation ne peut être pérennisée que si les coûts économiques et écologiques sont bien anticipés.

La mobilité « jetable » n’est pas rentable, ni à long ni à court terme.

Même si c’est difficile, il faut au maximum débusquer les coûts cachés. A ce sujet, l’expérience des trottinettes électriques en libre-service est révélatrice. Dott, Tier, Lime, Bird et les autres : dans le rush du déploiement, les modèles étaient essentiellement bas de gamme. Les estimations sur leur durée de vie allaient de 28 jours (étude Oversharing) à 3 mois selon une étude du BCG.

En plus du coût environnemental, la rentabilité des projets de mobilité intelligente est impactée par les détériorations du matériel mis à disposition et les amendes.

Le non-respect des règles par les usagers est souvent facturé aux opérateurs. Avant même la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019, les trottinettes mal garées étaient parfois envoyées directement à la déchetterie de Paris. Depuis, les pénalités financières pour stationnement illégal sont répercutées sur les usagers.

La réussite des projets de nouvelle mobilité dépend largement de la solution technique et de son adéquation avec les défis de la ville intelligente.

Le choix d’un partenaire expérimenté en IoT est la clé pour y répondre avec des solutions opérationnelles et sur-mesure !

 

L’interview de Rémi Thomas, co-fondateur d’In&motion

La mission de l’équipe In&motion :

 

In&motion est né de l’idée que les nouvelles technologies pouvaient créer une nouvelle catégorie de produit pour sauver des vies. Notre entreprise s’est ensuite concentrée sur la conception d’un airbag intelligent, permettant de protéger les skieurs, motards et les cavaliers dans un premier temps.

La technologie utilisée dans ces airbag est la même, mais la forme et l’utilisation des capteurs intelligents sont adaptés à l’usage qui en est fait.

Nos enjeux : apporter de la sécurité et correspondre au besoin ainsi qu’à l’usage. Le problème de l’insécurité existe depuis longtemps, on en avait conscience. 

Sur la route on compte environ 3000 morts par an avec 20% qui sont des utilisateurs de 2 roues. Notre ambition, c’est de réussir à sécuriser les usagers de la route et répondre du mieux possible à la problématique rencontrée par ces usagers. 

Les usages diffèrent mais la problématique se répète sur les nouveaux moyens de transport. Nous avons donc observé et identifié les besoins, notamment en passant beaucoup de temps avec nos potentiels utilisateurs.

 

Deux points sont essentiels selon nous à la réussite d’un projet innovant pour un porteur de projet :

– Vérifier que votre produit répond à un besoin et que son futur utilisateur est prêt à utiliser cette solution.

– Vérifier que l’équation économique de votre solution est viable. 

Il y a certes des solutions rapides qui pourraient être apportées facilement tout en répondant au besoin, mais si aujourd’hui on ne les crée pas, c’est aussi car elles ne sont pas viables économiquement.

C’est ici que repose l’un de vos plus gros challenge.

 

Imaginer la suite et continuer d’innover :

Fin 2022 nous avons lancé notre nouveau concept d’airbag intelligent STAN, spécialement créé pour la mobilité urbaine. Le concept du airbag reste; toutefois le produit a été adapté pour correspondre à l’usage des utilisateurs.

STAN est un sac à dos qui n’encombre pas l’utilisateur. Il se déclenche à la détection d’une chute et vient protéger les parties vitales du corps ainsi que la tête. 

Aujourd’hui, si l’on parle de mobilité urbaine, presque un cycliste sur deux ne porte pas de casque. Sa sensibilité à la protection est faible et il faut se challenger pour apporter une solution que ce cycliste sera prêt à adopter. 

C’est un point essentiel que nous avons identifié en créant STAN. Si le cycliste ne se protège pas, nous pouvons lui offrir cette protection à travers notre airbag sans que cela ait un impact négatif sur son usage du vélo, bien au contraire.

En avril 2023, 50 testeurs vont pouvoir utiliser librement le sac à dos STAN sur le long terme. Récolter leurs feedback va nous permettre de pouvoir ajuster et améliorer notre produit pour qu’il corresponde au mieux à la demande une fois mis sur le marché.

Pour conclure sur les nouvelles mobilités urbaines

Le développement des nouvelles mobilités n’est pas une tendance éphémère et va s’accompagner d’une évolution des comportements et des infrastructures. Il faut pouvoir accueillir ce développement et c’est de cette façon que l’équilibre pourra se créer.

En seulement 3,4 ans, nous avons vu arriver les flottes de trottinettes et de vélos électriques dans de nombreuses villes françaises, ce qui facilite considérablement les déplacements du quotidien des populations. 

Cette tendance n’est pas prête de s’arrêter et on le voit notamment avec le développement des infrastructures qui s’adapte à ces nouveautés. Les comportements, eux aussi, vont évoluer car les enjeux sont conséquents.

 

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